Les défis auxquels les autorités législative et exécutive jurassiennes sont confrontées sont colossaux. Alors qu’une partie des élus le clament depuis des lustres, chacun l’admet enfin : le déficit abyssal du canton de Jura est structurel. Il devrait raisonnablement concerner chaque parti politique. Or tel n’est pas le cas. Un élu du Parti socialiste jurassien déclarait dans la presse le 13 novembre 2015 : « Le Parti socialiste se recroqueville sur les thèmes qui lui sont chers, sur la santé ou encore sur les affaires sociales. Il oublie toute une série de thèmes, que ce soit l’économie, la fiscalité ou les finances publiques. (…) Il y a un certain nombre de tabous au PS. On ne veut pas aborder certaines questions, les finances, la fiscalité. Une partie du PS est largement sous influence de l’extrême gauche dans le Jura (…).»
Après quelques mois de mandat parlementaire, je ne peux que déplorer que rien n’a changé. Alors que dans d’autres cantons le parti socialiste a évolué, jusqu’à quand faudra-t-il attendre chez nous ?
