Rosalie Beuret Siess, grande rassembleuse

Le Quotidien jurassien du 28 mars 2024 page 3

Lors de son congrès du 19 mars 2024, le Centre Jura a élu son nouveau président en la personne du député Mathieu Cerf. Dans son discours inaugural, il a évoqué la solitude de son ministre au Gouvernement entre autres eu égard au fait que son collègue PLR Jacques Gerber « compte les jours » jusqu’à la fin de son mandat.

Le PLRJ a immédiatement réagi par voie de presse. Une semaine après, lors des débats du Parlement, l’un de ses députés a posé une question orale par laquelle il demandait au Gouvernement de dire comment il ressentait ces propos.

La Présidente Rosale Beuret Siess aurait très bien pu répondre que le Gouvernement n’a pas pour habitude de prendre position dans des querelles partisanes, même si l’un ou l’autre de ses membres est concerné, et que les questions orales n’ont pas pour vocation de demander le ressenti du Gouvernement. Elles doivent porter sur la politique du Canton, ce qui est autre chose.

Au lieu de cela, elle s’est une fois de plus posée en grande rassembleuse larmoyante et moralisatrice, en lisant sa réponse préparée à l’avance.

Que d’énergie perdue, alors que le travail et les défis ne manquent pas.

Pendant ce temps, Jacques Gerber compte les jours … qui lui restent à devoir l’écouter.

Le quotidien jurassien du 20 mars 2024 page 3
Le Quotidien jurassien du 21 mars 2024 page 3

Le Quotidien jurassien du 28 mars 2024 page 3

171.21 – Loi d’organisation du Parlement de la République et Canton du Jura (LOP)

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1 comment
  1. Madame Beuret Siess, de même que ses collègues politiques se sentant obligés de donner des leçons de réthorique du politiquement correct, souffrent probablement du “syndrome de Caliméro”. A tout le moins, sa diatribe pathétique l’égare de sa fonction ministérielle, comme très justement souligné par le député Serge Beuret et d’autres.
    Elle devrait faire sienne une approche plus objective et moins émotionnelle de la politique, à l’instar de l’écrivain de gauche André Gide dans son engagement littéraire, qui affirmait que “c’est avec de beaux sentiments, qu’on fait de la mauvaise littérature”. A quand la métamorphose de Candide?

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