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L’expression est connue. J’en propose une définition, n’étant pas économiste, avec mes mots :  « phénomène consistant, pour une collectivité publique, à créer de la monnaie dans des proportions excessives ». L’excès provient de l’absence de couverture, ou de sa quasi-inexistence, et/ou de l’emballement. Il n’est bien sûr pas question que de monnaie imprimée, mais des fonds mis en circulation.

Les exemples historiques nous montrent que cela s’est toujours mal terminé, comme dans le jeu de l’avion : ce n’est que par l’augmentation toujours plus importante que cela a pu durer un temps, mais à un moment donné ce n’est plus soutenable. L’effondrement advient lorsque la confiance, qui seule permettait au système de perdurer, est rompue.

Quand l’actualité nous parle de la Réserve fédérale américaine, de la Banque Centrale Européenne,  de la Banque Nationale Suisse, entre autres, tout indique que nous y sommes. L’augmentation du total de leurs bilans en est le signe. Des observateurs avertis, peu écoutés, nous le confirment.

J’aimerais bien ne pas paraître alarmiste, mais alors, qu’on me démontre en quoi j’ai tort.

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