Le Parlement jurassien se prononcera mercredi prochain sur une motion interne relative à l’obligation pour les député·e·s de se récuser lorsque leur intérêt personnel direct est en jeu.
J’y suis favorable, car je trouve que c’est une question d’éthique d’éviter des collisions d’intérêt entre son mandat d’élu et ses intérêts personnels.
Actuellement, la situation est claire : je n’aurais par exemple pas l’obligation de me récuser quand le Parlement se prononce sur la modification de la législation relative à ma profession.
L’éthique n’est pas une question qui relève de la conception que l’on se fait, par exemple, de la protection sociale ou environnementale. L’éthique devrait s’imposer d’elle-même.
Nous verrons mercredi qui soutient la motion.
Loi jurassienne d’organisation du Parlement, extrait :
2 comments
Mon cher, je ne puis que réagir à ton questionnement sur le devoir de neutralité, voire de récusation, d’un professionnel de la branche concernée. Pour rappel, j’avais moi-même été sollicité comme député pour intervenir en faveur de la profession notariale, pour combattre le rapport de « Monsieur Prix » sur le tarif des notaires jurassiens, à la demande expresse du conseil du notariat et de l’assemblée, cumulant à l’époque les deux mandats. Je crois savoir que tu y étais également favorable. Y-a-t-il des éléments nouveaux et détermunants qui expliquent aujourd’hui un tel revirement?
Cordialement et bon débat.
Bonjour Pierre. Merci de l’intérêt que tu portes à mon activité politique. Il y a des raisons bien précises que je t’expliquerai de vive voix à la prochaine occasion. Bien cordialement. Serge