La grève étudiante pour le climat est un mouvement international de jeunes. Il rappelle d’autres mouvements qui à leur époque ont changé la face du monde.
Ici, il est question de la planète et de sa survie, et pas d’un problème limité à une vallée. Les changements doivent dès lors être exigés, et obtenus, au niveau international.
Une gouvernance mondiale fait cruellement défaut. Elle est pourtant indispensable pour prendre les décisions qui s’imposent et les appliquer.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) doit être réformée. Ses pouvoirs sont extrêmement limités. Dans chaque conflit armé, le droit de veto de l’un ou l’autre des membres permanents a fait obstacle, pour des motifs ne touchant qu’aux intérêts nationaux, aux mesures qui auraient dû être prises.
Le changement, s’il advient un jour, prendra un temps fou. Je ne le verrai pas. Il faut cependant le préparer. Je souhaite que la jeunesse en grève, déjà organisée sur le plan international, se penche sur la question. Les gouvernements en place des états titulaires du droit de veto accueilleront très défavorablement une telle idée, sans parler de ceux qui n’acceptent pas les manifestations à but politique quelles qu’elles soient, et sont prêts à tout pour les écraser.
La jeunesse des pays concernés trouvera-t-elle le moyen et osera-t-elle clamer haut et fort qu’elle ne veut plus du droit de veto ?
