
Le Parlement se penche actuellement sur la modification de la Constitution jurassienne introduisant la possibilité de légiférer sur la destitution de membres d’autorités (« lex Maudet »).
Parmi les questions qui font débat, figure celle de la possibilité de destituer les députés, par exemple en raison d’une maladie grave (accident vasculaire cérébral, empêchant de siéger durablement et même de démissionner, etc.).
Si l’on envisage de pouvoir destituer des ministres, il semble logique que la même faculté existe à l’égard des députés. Voter contre, c’est courir le risque que la population ait l’impression que les députés se protègent.
Le résultat du vote en 1ère lecture le 27 avril 2022 se lit ainsi à l’image :
- En bas à gauche, les 15 députés PDC, vu que la voix de la Vice-présidente du Parlement (en haut de l’image) en fait partie ;
- En dessus, les votes PLR ;
- En haut de l’image, l’UDC.
Sur la droite (de l’image) :
- En bas, PVL et PCSI ;
- En dessus, le PS ;
- En haut de l’image, Verts et CS-POP.
On constate donc ce qui suit.
Le PDC est le seul parti unanimement favorable à l’instauration d’une base légale pouvant permettre, sous conditions, la destitution d’un·e député·e.
Le PLR et l’UDC sont unanimement opposés (14 votants).
Les partis de gauche ne sont pas unanimes, mais parmi eux 17 députés s’y opposent.
La façon dont les votes ont été relatés par une partie de la presse est lacunaire.
Adoption d’un projet de destitution des membres du Gouvernement – RFJ votre radio régionale
