
Pendant des millénaires, les agriculteurs ont eu un partenaire principal : le client-consommateur. Depuis quelques décennies, il y en a un de plus : le citoyen-contribuable.
Je conçois que, lorsqu’on a pour passion de nourrir la population, cela puisse être difficile à vivre, mais il en va de cette réalité comme de toutes les autres : il faut l’accepter.
Je comprendrais qu’on nous dise : nous ne voulons pas à être tenus par les générations futures pour coresponsables d’atteintes à l’environnement de notre pays ; il appartient aux électeurs de se prononcer sur ces initiatives ; nous les rendons cependant attentifs aux conséquences environnementales et économiques en cas d’augmentation des importations de denrées alimentaires que ne me manquera pas de provoquer une acceptation ; par ailleurs, la baisse de revenu consécutive à la diminution des rendements devra être compensée.
Or ce n’est pas ce que l’on nous dit.
Questions et réponses – Non aux initiatives phytos extrêmes (non-initiatives-phytos-extremes.ch)