Initiatives anti-pesticides (3)

Pendant des millénaires, les agriculteurs ont eu un partenaire principal : le client-consommateur. Depuis quelques décennies, il y en a un de plus : le citoyen-contribuable.

Je conçois que, lorsqu’on a pour passion de nourrir la population, cela puisse être difficile à vivre, mais il en va de cette réalité comme de toutes les autres : il faut l’accepter.

Je comprendrais qu’on nous dise : nous ne voulons pas à être tenus par les générations futures pour coresponsables d’atteintes à l’environnement de notre pays ; il appartient aux électeurs de se prononcer sur ces initiatives ; nous les rendons cependant attentifs aux conséquences environnementales et économiques en cas d’augmentation des importations de denrées alimentaires que ne me manquera pas de provoquer une acceptation ; par ailleurs, la baisse de revenu consécutive à la diminution des rendements devra être compensée.

Or ce n’est pas ce que l’on nous dit.

Questions et réponses – Non aux initiatives phytos extrêmes (non-initiatives-phytos-extremes.ch)

0 Shares:
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez aussi aimer

J’ai fait un rêve

Que cette belle jeunesse d’Extinction Rébellion, frustrée de ne pouvoir manifester en raison de la pandémie, mène une…

Planche à billets

L’expression est connue. J’en propose une définition, n’étant pas économiste, avec mes mots :  « phénomène consistant, pour une collectivité…