
Lors de sa séance du 16 avril 2025, le Parlement a examiné ma motion N° 1508 demandant qu’à l’instar des autres cantons romands le Jura se dote d’une législation sur les écoles de musique. Dans mon développement à la tribune, je me suis notamment basé sur l’article 67a de la Constitution fédérale selon lequel la Confédération et les cantons encouragent la formation musicale, en particulier des enfants et des jeunes.
Le Gouvernement proposait l’acceptation sous forme de postulat, exprimant son souhait d’examiner la question et d’approfondir l’analyse. Le Parlement en a décidé ainsi à une large majorité. Les membres du Groupe socialiste ont refusé à l’unanimité, ce qui signifie que selon eux ce thème ne mérite même pas une étude. Ce point de vue ne manque pas de surprendre lorsque l’on sait que leurs collègues neuchâtelois n’ont pas hésité à demander à l’exécutif de leur canton de dresser un bilan de la politique cantonale en matière de formation musicale, en se fondant sur la disposition constitutionnelle susmentionnée.
Dans sa prise de parole, le rapporteur du Groupe socialiste s’en est pris, en des termes acerbes, au clarinettiste et au juriste que je suis, sans débattre sur le fond.
Selon une définition largement admise, inclusif se dit de quelqu’un ou quelque chose qui n’exclut personne et qui vise à réunir toutes les sensibilités, à inclure chacun.
Un groupe de personnes, tel qu’un parlement par exemple, est composé d’une diversité de personnes, chacun·e apportant son vécu, ses sensibilités, ses passions, ses idées, ses projets. Cela enrichit le débat. L’accepter sans a priori, c’est se montrer inclusif.
https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/inclusif/
https://ju.recapp.ch/shareparl/?agendaItemUid=67f76e016ef8c4f17e851506_0